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La famille Soissons

Jean II de Soissons, gendre de Roger de Chimay, lui succèda. En avril 1230, il passe avec le roi de France un acte aux termes duquel chacun des contractants s’obligeait à ne pas retenir en son pouvoir les Juifs de l’autre partie. En 1241, à la mort de son épouse, il reçut de l’évêque de Liège, Robert, la garde de la châtellenie de Couvin qu’il possédait du chef de sa femme, à charge de la garder jusqu’à la majorité de son fils Jean à qui elle devait revenir.

En 1248, Jean II se croisa et partit avec St Louis pour Damiette. Il assista au siège de cette ville et revint peu après sans avoir accompagné le roi dans son pèlerinage en terre sainte. A son retour, il prit part à la guerre que Marguerite de Flandre dirigea contre les d’Avesnes. A la paix de Péronne, il s’engagea avec d’autres seigneurs, à ne prêter aucun secours, ni à Marguerite, ni à son fils Guy, s’ils voulaient recommencer les hostilités.

En 1258, il détermina le mode d’élection des maïeur et échevins de Chimay. Il mourut en 1270. De son mariage avec Marie de Chimay lui étaient nés deux fils, Jean III et Raoul, et deux filles, Marie et Alienor. A la mort de sa première femme il avait épousé Mahaut d’Amboise. Jean III de Soissons succéda à son père et prit du vivant de celui-ci le titre de seigneur de Chimay. Ce fut sans doute dès sa majorité qu’il fut mis en possession des biens venant de Marie de Chimay, sa mère. Il épousa Marguerite de Montfort qui lui donna trois fils, Jean, Raoul et Jean dit de Nelse.

De concert avec sa femme, il accorda en mai 1276, à l’abbaye de Clairefontaine, pour sa maison de Beaurieu, des aisements et des pâturages ; il exempta également les moines du droit de pesage pour les fers qu’ils achèteraient dans la châtellenie de Chimay. Il se rendit à Rome et en rapporta les reliques de St Prisce. Il mourut le 12 janvier 1282 et fut enterré dans le chœur de l’église de Chimay « près du degré où se placent les enfants choristes » dit le doyen Coppée. Sa pierre tombale, déplacée une première fois sous le doyen Degand, fut placée en 1839 derrière le maître autel de notre église. Jean IV de Soissons, fils de Jean III, fut, dit Tellier, « un des premiers seigneurs qui bâtit l’hôtel de Chimay dans la ville de Mons ». De Marguerite de Rumigny, son épouse, il eut deux fils : Jean V et Hugues de Soissons. Il mourut en 1289. Jean V de Soissons tint peu de temps la seigneurie et disparut sans laisser lignée.

Hugues de Soissons, fils puîné de Jean IV, devint seigneur de Chimay à la mort de son frère. Il est cité dans des actes de 1297, 1301, 1302, 1303. Il mourut à Villers-la-Tour en février 1307, selon qu’il est dit « sur la couverture d’un ancien antiphonaire en vélin reposant à la sacristie de l’église de Chimay qui dit ainsi : Cy gisent les entrailles de noble homme Hugues, comte de Soissons et seigneur de Simay, qui trépassa l’an de Nostre Seigneur 1307 estant au chœur de l’église de Villers, où gisent les entrailles dudit comte ». Hugues de Soissons avait épousé Jeanne de Dargies. Il n’en eut qu’une fille, Marguerite. Un mois après la mort de son époux sa veuve prêta hommage au comte de Hainaut au nom de sa fille mineure.

 

Source: Louis Dardenne | Château de Chimay